Statements & Speeches

Les produits comestibles qui contiennent du cannabis – (Période des questions avec le Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social

April 27, 2022

L’honorable Judith G. Seidman : Madame la ministre, merci d’être avec nous aujourd’hui. Madame la ministre, une étude menée dans des hôpitaux de l’Ontario et publiée en janvier indique que le nombre mensuel de visites aux urgences par des enfants de moins de 10 ans pour empoisonnement au cannabis est neuf fois plus élevé depuis la légalisation du cannabis par votre gouvernement. Environ un tiers de ces enfants ont dû être hospitalisés.

L’auteur principal de l’étude a déclaré que premièrement, les produits comestibles semblent être un facteur clé; deuxièmement, l’approche actuelle visant à prévenir cette augmentation n’a pas atteint son objectif; et troisièmement, nous devons mieux protéger nos enfants. À titre d’exemple, le Québec interdit la vente de produits comestibles qui contiennent du cannabis sous forme de bonbons, de desserts et de chocolat.

Madame la ministre, en tant que ministre responsable des enfants, quelles mesures allez-vous prendre, vous et votre gouvernement, pour appliquer davantage de restrictions à l’apparence, au contenu et au goût des produits comestibles afin de mieux protéger nos enfants?

L’honorable Karina Gould, c.p., députée, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social: Je vous remercie de cette question. Elle est très importante et me préoccupe certainement.

Il y a deux choses que nous devons faire. La première consiste à collaborer plus étroitement avec les provinces et les territoires afin de restreindre la vente de produits qui pourraient être étroitement associés à des bonbons ou à d’autres produits auxquels les enfants pourraient avoir accès. Nous devons également mieux éduquer les parents et les adultes qui consomment des produits du cannabis pour qu’ils les rangent hors de portée des enfants, comme ils le feraient avec des produits alcoolisés.

Il est très important pour nous de continuer à faire ce travail d’éducation. Nous ne voulons assurément pas que des enfants se rendent aux urgences parce qu’ils ont accidentellement consommé ces produits.